Les couvre-gaines

Quand on réveille un solex, assez présentable pour ne pas nécessairement nécessiter une restauration totale, on peut être amené à faire ce que beaucoup qualifieraient comme du cache-misère, mais qui n'en est pourtant pas.

La qualité des gaines d'origine est excellente, et sauf humidité elles remplissent encore parfaitement leur fonction, de même que les câbles, plusieurs décennies plus tard. C'était fait pour durer, et ça dure... Rien de comparable avec ce qu'on vend maintenant.

Hélas, sur les solex à gaines grises comme les 5000, aussi bonne que soit la gaine sa couleur grise ne résiste pas aussi bien aux UV  et aux hydrocarbures qu'on pourrait le souhaiter, elle bronze, un peu comme la bavette.


Seule solution que j'ai trouvée à ce jour pour conserver mes bons câbles et mes bonnes gaines sans voir milles nuances de bronze, c'est un gadget tout droit sorti des années 70 lui aussi, comme le 5000 qu'il habille ici. C'est tout neuf, déniché d'ebay, vendu au mètre... Le cadeau à mon 5000 pour ses 21 loyales années à mon service, en quelque sorte.

Je cherchais aussi à masquer au mieux le fil du compteur électronique entre phare et roue. Là il suit le souplisso d'éclairage d'origine, sans qu'on le sache.

Le résultat est pas si mal, ça donnerait presque un air festif au solex tant ça fait penser aux sucettes de fête foraine en sucre torsadé coloré.




Le couvre-gaine acceptant à peu près tous les diamètres, depuis les photos le fil de bougie a lui aussi bénéficié du traitement. Et comme il restait une chute, le crochet du porte-paquets aussi.

Le porte paquet pour y disposer les sucres d’orges est un accessoire fabriqué où il était commercialisé en étant propre au 5000 ?

Fait main.

Je m’en doutais un peu …

Petit rhabillage des gaines d'un vénérable 3800 de 1966.